Arbovirus, la rage, les rickettsies et les maladies zoonotiques apparentées

La Section de la rage, des rickettsies et des maladies zoonotiques apparentées mène des activités de recherche, de diagnostic et de surveillance visant les pathogènes zoonotiques et à transmission vectorielle, dont les arbovirus (responsables de la dengue, de la fièvre Zika, du chikungunya, de la fièvre jaune, de la fièvre du Nil occidental, de l’encéphalomyélite de Powassan et de l’encéphalomyélite équine de l’Est) et les rickettsies, une famille de pathogènes bactériens qui peuvent être transmis à l’humain par les tiques, les puces, les poux et les acariens (responsables du typhus exanthématique, de la rickettsiose varicelliforme, de la fièvre à tique africaine et de la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses). Cette section réalise aussi des tests de diagnostic primaire de la fièvre Q, une zoonose endémique au Canada, et des tests sérologiques visant à détecter la présence d’anticorps antirabiques chez l’humain. La Section concentre ses efforts sur la réduction du risque d’exposition de l’humain aux rickettsies et aux arbovirus en fournissant des diagnostics de laboratoire précis, en effectuant des tests sérologiques de détection des anticorps antirabiques chez les patients avant et après l’exposition, et en menant des recherches sur la pathogenèse des virus de la rage. Pendant la COVID-19, ce groupe s’est penché sur la mise au point d’essais de neutralisation du SRAS-CoV-2 sur des cultures cellulaires classiques et d’essais de neutralisation de pseudotypes afin de déterminer les taux d’anticorps neutralisants après l’infection naturelle et la vaccination dans la population canadienne.