Unité des streptocoques et des ITS
Détails du laboratoire
L’Unité des streptocoques et des ITS fournit des services de surveillance, de référence pour le diagnostic et de recherche pour Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Neisseria gonorrhoeae et Mycoplasma genitalium. Le programme de Surveillance nationale en laboratoire de la maladie invasive due au streptocoque au Canada (eSTREP) permet de caractériser les types de cultures de streptocoques causant des maladies par sérotypes, types emm et résistance aux antimicrobiens pour surveiller les tendances relatives aux maladies. Les données appuient les enquêtes sur les éclosions liées à la santé publique, et le Comité consultatif national de l’immunisation les utilise pour mettre à jour ses lignes directrices sur la vaccination. Des rapports de surveillance sont publiés tous les ans dans le Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC). De plus, l’Unité des streptocoques et des ITS participe à des programmes de surveillance à l’échelle nationale et internationale, notamment l’Étude de surveillance des services d’hospitalisation canadiens (étude CAN-WARD), au Programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT) et à la Surveillance circumpolaire internationale (SCI).
Les travaux relatifs à N. gonorrhoeae englobent le Programme de surveillance de la résistance des gonocoques aux antimicrobiens – Canada (GASP-Canada), lequel vise à caractériser les souches pathogènes de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antimicrobiens en vue de surveiller les tendances et d’appuyer les enquêtes sur les éclosions. Un sous-ensemble d’isolats du GASP-Canada fait partie du système de Surveillance accrue de la résistance de la gonorrhée aux antimicrobiens (SARGA) qui associe les données de laboratoire et les données sur les cas épidémiologiques, notamment les données sur le traitement de la gonorrhée et celles sur les facteurs de risque. Les données du GASP-Canada et du système SARGA permettent de mieux comprendre les tendances émergentes liées à la résistance de la gonorrhée aux antimicrobiens au Canada et sont utilisées par les Lignes directrices canadiennes pour le traitement des infections transmissibles sexuellement (ITS) pour mettre à jour ses recommandations en matière de traitement.
Les activités de recherche comprennent la caractérisation moléculaire des mécanismes de résistance aux antimicrobiens par séquençage du génome entier et la mise au point de techniques de PCR en temps réel pour prédire la sensibilité aux antimicrobiens des échantillons cliniques. Au cours des dernières années, on a observé une augmentation du nombre de cas d’ITS signalés au Canada ainsi que l’émergence de souches de gonocoque présentant une sensibilité réduite aux céphalosporines de troisième génération et une résistance à l’azithromycine. Le programme relatif à M. genitalium vise à déterminer la résistance à l’azithromycine et à la moxifloxacine des antimicrobiens.